Des animaux domestiqués par l’homme ont longtemps été utilisés comme aide au travail. L’évolution a vu certains animaux devenir davantage des compagnons de vie.  Leur popularité croissante dans les foyers a peu à peu sensibilisé la population à l’importance de les protéger. À ce jour, la protection des animaux s’est hissée au rang des priorités parmi les débats sociaux.

Vers la fin du 19e siècle, le Québec a reconnu la nécessité d’accorder une attention au sort des différents animaux.  C’est en 1875 qu’un groupe de personnes de Québec s’est formé afin de mettre sur pied la Société de Québec pour Prévenir la Cruauté contre les Animaux, aujourd’hui connue sous le nom de Société Protectrice des Animaux de Québec (la «SPA»).

La SPA a connu plusieurs périodes difficiles en raison soit de sa gestion ou du résultat de ses opérations, à un point tel que sa survie fut plusieurs fois menacée. En 2002, elle a effectué une refonte de ses règlements généraux.  Ceci a notamment :

  • Fourni un nouveau cadre pour le conseil d’administration.  Les membres du conseil doivent dorénavant posséder des compétences académiques pertinentes et/ou des expertises diversifiées et des expériences appropriées. On retrouvera ainsi des membres ayant des formations telles vétérinaires, comptables, avocats, etc. et pouvant, de surcroît, avoir une bonne expérience en gestion financière.  La SPA est un organisme sans but lucratif, dirigé par un conseil d’administration bénévole composé de membres élus parmi les membres actifs, lors de l’assemblée annuelle de la Société.
  • Contribué, avec un conseil d’administration orienté « affaires », à changer l’approche de gestion visant davantage l’efficience des opérations, tout en conservant néanmoins sa vocation d’organisme sans but lucratif, et assurer la pérennité de l’organisme en se rattachant à sa mission.

Cependant, ce qui représentait déjà une difficulté opérationnelle notable depuis plusieurs années, est devenu un besoin criant avec l’augmentation des opérations jumelé aux objectifs de croissance, c’est-à-dire l’agrandissement et la modernisation des installations. En effet, la SPA est localisée, depuis près de 30 ans, dans un bâtiment qui était à l’origine un garage où s’effectuait de la mécanique de camions lourds. La conversion de ce bâtiment en refuge animal qui répondra à 100% aux besoins des pensionnaires et des employés est nécessaire, puisqu’il devient, avec le temps, de moins en moins conforme aux normes en vigueur et l’usure contribue par ailleurs à le rendre désuet.

Le conseil d’administration a élaboré un plan stratégique afin de dresser des moyens d’actions pour palier aux besoins à court terme, ainsi que pour fixer et rencontrer des objectifs de croissance.